Avant, l’eau mouillait. Mais ça, c’était avant.
Le 25 août 2023
On espère que vous êtes bien réveillé, parce qu’on vous a préparé un sacré programme.
Aujourd’hui, on va parler membrane microporeuse, molécules H2O, essai sous pression hydrostatique et résistance thermique. Oui, tout ça.
Ça vous rappelle ces bons vieux cours de physique-chimie ? C’est normal, on s’apprête à vous dévoiler la plus pointue des pièces de notre vestiaire. Attention les yeux, voici le Raincoat Technique.
Le grand défi
Vous le savez comme nous, il y a globalement deux types d’imper’ sur le marché : ceux qui sont waterproof mais étouffants, et ceux qui sont respirants mais pas étanches. Pour caricaturer, il y a d’un côté les vestes en plastique irrespirables, et de l’autre les manteaux ventilés qui craignent les infiltrations. Pas génial.
Quand notre communauté nous a demandé un Raincoat digne de ce nom, on se doutait qu’elle nous attendrait sur ce point : élaborer une pièce imperméable ET respirante.
On ne va pas se le cacher, le défi était immense. Non seulement les tissus qui permettent ce genre de prouesses sont rares et coûteux, mais ils demandent en plus des savoir-faire bien particuliers. Ajoutez à cela qu’on voulait bosser localement avec des matières responsables, ça devenait quasiment mission impossible. N’est pas Tom Cruise qui veut.
La technologie au service de la performance
Comme tout grand challenge, il a fallu plusieurs ingrédients pour relever celui-ci : des mois de recherches et de réflexions, des litres d’huile de coude, pas mal d’ingéniosité, quelques cuillerées de persévérance, et la traditionnelle pincée de chance.
Sans ça, on ne se serait jamais retrouvés sur la voie du tissu qui allait tout changer.
Ce tissu, c’est ce qu’on appelle dans le milieu un “3 layers” (ou “triple couche”). L’avantage avec lui, c’est qu’il permet de cumuler plusieurs propriétés, ce qui est difficile voire impossible avec une étoffe simple. Pour nous qui cherchions l’imperméabilité ET la respirabilité, c’était clairement du pain béni.
En plus, on était idéalement accompagnés pour mettre au point ce millefeuille high-tech. Pour la face extérieure, on a pu compter sur l’expertise de l’entreprise française Chamatex. Cocorico. Ils nous ont proposé un polyester recyclé dit “Newlife”, conçu à partir à partir de bouteilles en plastique.
Derrière, c’est une autre pépite tricolore qui s’est chargée de contrecoller les dernières épaisseurs pour obtenir ce 3 layers. Elle s’appelle Rovitex, et elle mérite elle aussi un petit “cocorico”.
Dans ce tissu bac+5, chaque strate a une mission bien précise. Ensemble, elles donnent à la matière des propriétés exceptionnelles qu’on a pu mesurer en labo :
- En ce qui concerne la résistance à l’eau, le test le plus fréquent est associé à la norme ISO 811:1981 et fait intervenir une colonne d’eau. En gros, on pose un tube sur le textile et on le remplit jusqu’à ce que le liquide traverse le textile. Grossièrement, le niveau d’eau au moment de sa pénétration dans le tissu indique son “degré” d’imperméabilité.
Forcément, plus cette valeur est importante, plus votre vêtement est résistant à l’eau. Pour vous donner une idée, notre Raincoat Technique a obtenu un résultat de 15 000 mm au test de la colonne d’eau. Vous avez bien lu, le Raincoat est resté étanche jusqu’à ce que la colonne d’eau atteigne 15 mètres !
D’après la norme ISO, ce résultat “offre une bonne résistance à des pluies modérées à fortes ou à des chutes de neige fortes et quelque peu humides”. À moins de tenter une randonnée en pleine mousson ou de partir à l’assaut du Mont Blanc, ce manteau a laaargement de quoi vous tenir au sec.
- Et parce qu’il n’y a pas que l’étanchéité dans la vie, on a aussi soigné sa respirabilité. C’est tout l’intérêt de la membrane intermédiaire : ses pores sont tellement petits qu’ils ne laissent pas entrer l’eau sous sa forme solide mais lui permettent de passer à l’état gazeux. Très concrètement, ce tissu triple couche bloque la pluie au recto tout en permettant l’évacuation de l’humidité (chaleur corporelle et sueur) au verso. Imperméabilité, check. Respirabilité, check.
Quand l’amour du vêtement rencontre la science, voilà ce que ça donne, mon cher Watson.
Impeccable sous toutes les coutures
On reconnaît assez vite les imper’ bas de gamme à l’incorrection de leurs coutures. Qu’on se le dise, c’est souvent à cet endroit que les dégâts des eaux arrivent.
Vous vous en doutez, votre serviteur n’est pas de cette école. Lui a assuré ses arrières avec des bandes étanches piochées directement chez Framis, en Italie. Le nom ne vous dit rien ? Il s’agit d’une référence mondiale de la thermosoudure, et ils ne sont clairement pas là pour blaguer.
À l’intérieur du Raincoat Technique, chaque couture est secondée par l’une de ces bandes waterproof, pour une protection absolue contre les infiltrations. On le répétera tant qu’il faudra : avec lui, la flotte est persona non-grata.
Avant que vous ne posiez la question, on préfère vous dire qu’on a pris les mêmes précautions avec les zips : que ce soit sur les poches ou la fermeture éclair avant, ils sont complètement imperméables et ne laisseront pas passer une goutte. C’est dit.
Et la coupe alors ?
C’est vrai qu’on parle performance, propriétés techniques et physique-chimie, mais ce serait sympa de s’attarder un peu sur le design de ce Raincoat. Et oui, car en plus d’être un bijou de technologie, ce manteau a vraiment fière allure. Pour ça, on dit merci à nos partenaires portugais de chez Petratex (de la fabrication européenne sur ce genre de pièces techniques, c’est suffisamment rare pour être souligné).
Sa coupe est droite, sa longueur idéale à pied comme en vélo, sa capuche ajustable et bien emboîtante, ses poches réparties avec précision, ses manches montées façon raglan pour un confort exceptionnel, bref, vous aurez du mal à lui reprocher quoi que ce soit. Sauf peut-être la météo, mais bon, ce n’est pas vraiment de sa faute.
Côté coloris, vous aurez compris qu’il y en a trois à l’affiche : du noir, du marine et du vert militaire.
Et si on vous prévenait à sa sortie ?
Vous l’avez compris, ce Raincoat Technique est votre future armure contre les éléments.
Le truc, c’est qu’il faut le précommander avant d’en profiter. Comme on sait que vous avez autre chose en tête que notre petit agenda, on se propose de vous prévenir le jour J, et même 1h avant le lancement officiel pour être exact. Ça vous permet d’accéder à la précommande avant tout le monde, et donc de faire partie des tout premiers à valider votre commande. Premier pour la précommande, premier pour la livraison, c’est comme ça qu’on fonctionne. Pour ça, il suffit de nous filer votre adresse mail là-dessous, et d’attendre de nos nouvelles.
Si ça vous dit, on vous laisse la main, et on vous dit à très vite.
A tchao bonsoir,
ASPHALTE