Et à la fin, c’est le Short Classique qui gagne.

Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui aiment exhiber leurs genoux et les autres ? Non, Monsieur ! Ceux qui connaissent l’histoire du Short et ceux qui l’ignorent. Pour faire partie de la seconde, rendez-vous au paragraphe suivant.

Sans être vieux comme le monde, le short a quand même quelques siècles d’histoire dans les jambes. Des “hauts-de-chausse” de l’aristocratie française aux équipements sportifs en passant par les culottes courtes des scouts et des militaires, la pièce n’a quasiment pas quitté les guiboles de ces messieurs depuis la fin du Moyen-Âge.

Grègues, culot, trousses, culotte, bermuda : autant de termes qui ont désigné, au fil des époques, cette pièce de tissu habillant les deux cuisses séparément.

À ces appellations s’ajoutera, dans les années 1920, celle qu’on connaît aujourd’hui : le short. Diminutif de l’anglais “short trousers” (ou pantalon court), elle apparaît dans un contexte particulier de quête du confort. En 1936, celle-ci est consacrée en France avec l’avènement des congés payés qui marque une généralisation de la trêve estivale et le développement du tourisme.

Les vacances s’allongent et les pantalons raccourcissent jusqu’au palier symbolique que les adultes peinaient alors à franchir : celui de la rotule.

À partir de là, le short ne quittera plus nos placards et changera constamment sans vraiment changer. Associé à des chaussettes hautes dans les années 50, très minimaliste dans les 60’s et 70’s, long et ample dans les années 80, il se décline à l’infini dans toutes les coupes, matières, tailles, couleurs et styles imaginables. Zippé ou boutonné, avec ou sans poches, affichant des ceintures minimalistes ou élaborées, accessible ou pas, le short a été vu, revu et re-revu par à peu près tout le monde depuis sa démocratisation il y a un siècle.

Pourquoi nous y coller à notre tour ? La question est bonne. La réponse aussi : on voulait revenir aux fondamentaux et vous proposer LE Short Classique.

À force d’interprétations, les shorts du marché ont perdu de leur superbe et sont peu à peu devenus aussi décevants qu’ennuyeux. Vous avez été plusieurs centaines à nous le confier dans le questionnaire : ils sont mal coupés, les couleurs ne tiennent pas la distance et ils craquent à la troisième partie de pétanque.

Du coup, on s’est mis au boulot pour remettre un peu d’ordre dans tout ça, et voilà ce que ça donne :

Côté coupe, on est partis sur quelque chose de simple et efficace, à savoir un fit semi-slim. Ni trop serré ni trop bouffant, il suit la ligne de la cuisse pour s’arrêter juste au-dessus du genou. C’est la longueur idéale, à la fois esthétiquement et fonctionnellement.

Ce Short Classique, on vous le propose dans 3 matières plus belles les unes que les autres :

• un twill de coton de 255 gr/m2, avec son tissu sergé et ses côtes obliques caractéristiques. Il ressemble à un Chino court, ce qui ravira les amateurs de workwear, les skaters et tous les amoureux de matières texturées.

• un lin français de 270 gr/m2, avec la main brute et rustique qu’on connaît chez cette fibre naturelle si particulière. En matière d’aération, d’absorption et de respirabilité, il sera vraiment difficile de faire plus performant que cette toile pour rester au frais.

• un coton seersucker ultra-léger de 175 gr/m2, dont vous reconnaitrez immédiatement le gaufrage mythique. Obtenue par une différence de tension des fils au moment du tissage, il forme des petites vagues qui maintiennent le tissu à distance de la peau. Ventilation maximale ici.

Niveau couleurs, vous en aurez une huitaine à l’affiche, ce qui devrait vous permettre de trouver votre bonheur sans trop de problèmes. Le tout, ce sera de choisir celle qui vous fait le plus envie !

Le sergé bleu : simple et efficace.

Le sergé camel : tout pareil.

Et là on commence à s’éclater un peu niveau couleurs estivales : un sergé ciel :

Un tamarin pétard :

Ensuite, un lin naturel subtil et texturé :

Et un lin bleu qui ressemble beaucoup à du chambray :

Et deux seersucher pour plus de fraicheur. Un bleu et blanc :

Et un Beige et Blanc cassé merveilleux :

On ne vous en dit pas plus, histoire de garder quelques surprises pour le lancement. Celui-ci est prévu pour mardi prochain à 10h pétantes, et on compte sur vous pour être de la partie. Si vous avez peur d’oublier, vous pouvez évidemment vous inscrire à l’alerte juste ici pour qu’on vous envoie un petit mail de rappel le jour J.

Et en attendant, on vous souhaite une belle journée,

ASPHALTE